Vie de l'école

Entraide à Strate école de design Lyon

Publié le 18 Mar 2022

Rencontre avec Charles Ketels qui a pris l'initiative de partager ses connaissances avec ses camarades en les initiant au logiciel de modélisation 3D Blender.

Lors de la deuxième nocturne à Strate Lyon (organisée par le BDE tous les premiers mercredis du mois), Charles Ketels, étudiant en deuxième année Design, a profité de son temps libre pour initier les autres étudiants au logiciel de modélisation 3D Blender. Nous sommes allés à sa rencontre pour en savoir plus sur les raisons qui ont motivées cette belle initiative d’entraide et de partage de connaissances.

Interview

  • Bonjour Charles, merci beaucoup d’être présent aujourd’hui. Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Charles Ketels (C.K.) : Je m’appelle Charles Ketels. J’ai un bac scientifique et à la base je m’orientais plutôt vers l’ingénierie. Je suis assez passionné par les voitures notamment parce que mon père travaille dans ce domaine donc je baigne dans l’automobile depuis longtemps. J’aime autant la partie esthétique que l’histoire qu’il y a derrière cet « objet ». Cette passion m’a amenée à découvrir Strate et son cursus de Design Mobilités qui me permettrait de transformer ma passion en un métier. Cependant même si aujourd’hui, je suis plus tournée vers la mobilité, je reste très ouvert aux autres filières.

 

  • Depuis quelques temps, tu proposes aux autres étudiants des cours d’initiation au logiciel Blender. Depuis combien de temps utilises-tu cette application ?

C.K. : J’ai d’abord commencé avec Photoshop l’année dernière pour un projet en mobilité mais je me suis vite rendu compte que ce logiciel était assez limité. J’avais également envie de gagner du temps et d’aller plus vite pour représenter mes idées en 3D. J’ai pesé le pour et le contre entre Rhino et Blender. Il y avait déjà Théophile Desjobert, étudiant en 2ème année qui utilisait Blender et beaucoup d’autres personnes l’utilisaient pour des usages professionnels comme personnels. 

Donc à la fin de ma première année, j’ai commencé à m’entraîner sur Blender. Tous les soirs, je réalisais un petit objet et j’ai continué pendant les vacances jusqu’à parfois très tard le soir. J’ai aussi regardé pas mal de tutoriels vidéo pour avancer plus vite. On voit au fur et à mesure que le logiciel a finalement peu de limites, que ce soit au niveau de la modélisation, des animations, des textures, il est vraiment complet. 

 

  • Donc maîtriser Blender, c’est réellement une plus-value sur le plan professionnel ?

C.K. : Oui, bien sûr. Je suis assez opérationnel et cela m’est vraiment utile parce que je suis capable de modéliser des objets assez rapidement pour les recruteurs. Cela m’a permis de travailler pour des marques assez cool et pour des projets super intéressants.

 

  • Comment t’es venue l’idée de proposer des cours d’initiation aux autres Stratos ?

C.K. : Maîtriser Blender m’a vraiment ouvert des portes et c’est pour cette raison que j’ai eu envie de partager mes connaissances aux autres pour qu’ils se lancent à leur tour. Je trouve que ce logiciel est un réel avantage qui offre de belles opportunités à la clef. Je pense que tout le monde peut trouver du temps pour s’y former mais bien sûr, c’est en fonction de l’investissement de chacun.

 

  • Comment se déroule une de tes séances en général ? 

C.K. : Je pars du principe que tout le monde ne maîtrise pas le logiciel donc on peut venir à n’importe quel cours et réussir à suivre. En général, je fais un objet en leur expliquant en même temps comment je procède et les étudiants font le même objet en suivant mes explications. Le but, c’est d’arriver à avoir un objet fini à la fin du cours. Parfois, on obtient une image et dans le meilleur des cas, une petite animation.

 

  • Les étudiants étaient-ils au rendez-vous ? Est-ce que tu as rencontré des difficultés pendant ces cours ? 

C.K. : Je n’avais pas trop d’attentes, j’ai juste attendu qu’il y ait quelques volontaires. Ensuite, j’essaye d’adapter la durée de mon cours en fonction du nombre de personnes. Par rapport aux difficultés, quelquefois on se met à la place des professeurs pour qui cela ne doit pas être facile lorsqu’il doivent réexpliquer plusieurs fois la même chose. Quand on connaît le logiciel, tout nous paraît simple alors qu’en réalité quand on débute, ça ne l’est pas du tout. Il faut vraiment se mettre à la place des étudiants qui sont en début d’apprentissage.

 

  • Si tu avais un conseil à donner à un débutant sur Blender, que lui dirais-tu ?

C.K. : Je lui dirais de commencer par un tutoriel, de ne pas abandonner et de toujours vouloir pousser un peu plus son rendu. Il faut se dire que le but c’est de maîtriser le logiciel à 100%. 

 

  • Pour finir, à quand le prochain cours Blender ?

C.K. : Probablement à la prochaine nocturne !

 

  • Super, merci beaucoup Charles d’avoir répondu à nos questions !

C.K. : Merci à vous !